Les soi-disant "extra-terrestres"

« Dans la tradition islamique, ces «fissures» sont celles par lesquelles pénétreront, aux approches de la fin du cycle, les hordes dévastatrices de Gog et Magog, qui font d’ailleurs des efforts incessants pour envahir notre monde ; ces «entités», qui représentent les influences inférieures dont il s’agit, et qui sont considérées comme menant actuellement une existence «souterraine», sont décrites à la fois comme des géants et comme des nains, ce qui, suivant ce que nous avons vu plus haut, les identifie, tout au moins sous un certain rapport, aux «gardiens des trésors cachés» et aux forgerons du «feu souterrain» qui ont aussi, rappelons le, un aspect extrêmement maléfique; au fond, c’est bien toujours du même ordre d’influences subtiles «infracorporelles» qu’il s’agit en tout cela. »


« […] cette sécurité de la ‘vie ordinaire’, sur laquelle a reposé jusqu’ici toute l’organisation extérieure du monde moderne, risque fort d’être troublée par des interférences inattendues. » 


« À ce propos, nous ajouterons encore une remarque concernant certaines descriptions d’êtres étranges qui se rencontrent dans ces récits: […] une partie de ces descriptions peut en réalité provenir des «survivances» d’un symbolisme qui n’était plus compris, tandis qu’une autre peut se référer aux apparences revêtues par les manifestations de certaines «entités» ou «influences» appartenant au domaine subtil, et qu’une autre encore, mais qui n’est sans doute pas la plus importante, peut être réellement la description d’êtres ayant eu une existence corporelle en des temps plus ou moins éloignés […] On voit que, pour discerner ce qu’il y a au fond de tout cela, il faudrait un travail assez long et difficile […] il est évidemment plus simple et plus commode de tout rejeter en bloc comme le font les modernes […] qui persisteront naturellement dans cette attitude négative jusqu’à ce que de nouveaux changements dans la «figure du monde» viennent finalement détruire leur trompeuse sécurité. »


Maintenant, nous devons nous poser cette question : pour arriver effectivement à la dissolution, suffit-il que le mouvement par lequel le « règne de la quantité » s’affirme et s’intensifie de plus en plus soit en quelque sorte laissé à lui-même et se poursuive purement et simplement jusqu’à son terme extrême ? La vérité est que cette possibilité, que nous avons d’ailleurs envisagée en partant de la considération des conceptions actuelles des physiciens et de la signification qu’elles comportent en quelque sorte inconsciemment (car il est évident que les « savants » modernes ne savent aucunement où ils vont), répond plutôt à une vue théorique des choses, vue « unilatérale » qui ne représente que d’une façon très partielle ce qui doit avoir lieu réellement ; en fait, pour délier les « nœuds » résultant de la « solidification » qui s’est poursuivie jusqu’ici (et nous employons intentionnellement ici ce mot de « nœuds », qui évoque les effets d’un certain genre de « coagulation », relevant surtout de l’ordre magique), il faut l’intervention, plus directement efficace à cet égard, de quelque chose qui n’appartient plus à ce domaine, somme toute fort restreint, auquel se réfère proprement le « règne de la quantité ». Il est facile de comprendre, par ce que nous avons déjà indiqué occasionnellement, qu’il s’agit là de l’action de certaines influences d’ordre subtil, action qui a d’ailleurs commencé depuis longtemps à s’exercer dans le monde moderne, quoique d’une façon assez peu apparente tout d’abord, et qui même a toujours coexisté avec le matérialisme depuis le moment même où celui-ci s’est constitué sous une forme nettement définie, ainsi que nous l’avons vu à propos du magnétisme et du spiritisme, en parlant des emprunts que ceux-ci ont faits à la « mythologie » scientifique de l’époque où ils ont pris naissance. Comme nous le disions aussi précédemment, s’il est vrai que l’emprise du matérialisme diminue, il ne convient pourtant guère de s’en féliciter, car, la « descente » cyclique n’étant pas encore achevée, les « fissures » auxquelles nous faisions alors allusion, et sur la nature desquelles nous allons avoir bientôt à revenir, ne peuvent se produire que par le bas’ autrement dit, ce qui « interfère » par là avec le monde sensible ne peut être rien d’autre que le « psychisme cosmique » inférieur, dans ce qu’il a de plus destructif et de plus « désagrégeant », et il est d’ailleurs évident qu’il n’y a que les influences de cette sorte qui soient vraiment aptes à agir en vue de la dissolution [...] "

« […] la « contre-tradition » ne pourra jamais être qu’une parodie, et elle sera la plus extrême et la plus immense de toutes les parodies, dont nous n’avons encore vu jusqu’ici, avec toute la falsification du monde moderne, que des « essais » bien partiels et des « préfigurations » bien pâles en comparaison de ce qui se prépare pour un avenir que certains estiment prochain, en quoi la rapidité croissante des événements actuels tendrait assez à leur donner raison. »

Extraits de Le règne de la quantité et les signes des temps 

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