L'inquiétude suscitée par le «
mondialisme » chez de nombreux esprits qui se flattent d'être
lucides - et qui le sont partiellement... - atteste bien que
le Nouvel Ordre Mondial, loin de représenter le nec plus ultra
de la Subversion, sera particulièrement éphémère : le temps pour
ses zélateurs aveuglés, séduits par les prestiges de la modernité,
de réaliser son inhumanité, son horreur « totalitaire »... et
beaucoup plus encore.
L'hostilité d'un certain public, en
France et ailleurs, à l'égard de l'« Euromondialisme », peut
donner une première idée, en mode mineur, du rejet de la Pax
Americana « luciférienne ». Avant d'examiner des exégèses
plus subtiles émanant d'« intellectuels de gauche », il nous
semble intéressant de citer cette opinion d'Yvan Blot, représentant
à l'époque le Front National au Parlement européen, et qui, dans
sa concision, résume parfaitement les griefs et les hantises de la
mouvance « traditionaliste » lato sensu. Puisque tout le
monde sait déjà, sans bien saisir toute la portée de ce phénomène,
que la détestation du Nouvel Ordre Mondial américain transcende les
habituels clivages politiques.
« L'axe de recherche à privilégier,
selon Yvan Biot [1], est l'existence d'un Nouvel Ordre mondial dirigé
par les milieux cosmopolites dont les bases dirigeantes se situent
aux États-Unis. L'Union européenne est une création coloniale. Son
but n'est pas d'assurer l'indépendance de l'Europe, mais de
dissoudre les nations en les soumettant au Nouvel Ordre mondial : si
nous arrivons à faire prendre conscience de ce lien à nos
compatriotes, ceux-ci comprendront que défendre les intérêts bien
compris des Européens, c'est défendre la France et stopper le
processus de Maastricht et d'Amsterdam. Si l'Ordre mondial l'emporte,
se sera le chômage, la crise économique et la perte de
souveraineté. Tout le reste, au regard de cette seule question, est
secondaire. »
Certes, les organismes à vocation «
mondialiste », d'origine généralement anglo-saxonne et regroupant
politiciens «initiés » et magnats de l'économie et de la finance,
constituent depuis longtemps déjà la cible favorite des
traditionalistes de l'Ancien et du Nouveau Monde ; mais ceux-ci,
désormais, ne sont plus seuls. Des « progressistes » les ont
rejoints, au point qu'il est parfois difficile de distinguer un
discours d'extrême droite d'un discours d'extrême gauche. Mais le
renfort le plus significatif est bien sûr apporté par les ufologues
de l'espèce « conspirationniste ». Avec l'ardeur belliqueuse qui
les caractérise, ils ont donné une nouvelle jeunesse à des thèmes
qui, il y a vingt ou trente ans, semblaient destinés à se «
fossiliser » sous la plume de quelques rescapés de Vichy. Il est
remarquable que Jung [2] lui-même ait joué une fois encore les
précurseurs, à cet égard. Il s'en prenait déjà, en effet, à
l'emprise massive et dictatoriale des grandes organisations
politiques, menaçant la liberté individuelle et — psychanalyse
oblige — entravant le fameux « processus d'individuation ».
Puisque toute mesure collective accroît, par son essence même,
l'effet étouffant de la masse ; il ne subsiste plus qu'un remède la
mise en évidence, la mise en relief et la valorisation de
l'individu. » Cette politisation du propos jungien (qui ne
répugne pas même à évoquer le « gagne-pain en général
confortable » des fonctionnaires internationaux) prend tout son sens
et son sel quand on sait qu'elle a été en partie suscitée par la
censure « non imaginaire » des autorités américaines visant
certaines informations sur les soucoupes volantes... et s'opposant
donc indirectement au processus d'individuation censément induit par
celles-ci. À peine vingt ans plus tard, ladite censure, dans
l'esprit des conspirationnistes, viserait le pacte inavouable entre
les Short Grays et les autorités américaines... Et c'est à cette «
lumière » -là, désormais, que se lit la longue histoire du «
mondialisme luciférien », présupposant la présence de mauvais
extra-terrestres embusqués dans les coulisses depuis, peut-être,
l'origine de l'humanité.
Catholiques intégristes et ufologues
dévots des Anciens Astronautes (les bons...) se retrouvent pour
stigmatiser, par exemple, la Table Ronde fondée par Cecil Rhodes en
1891, et qui se proposait de promouvoir un gouvernement mondial à
direction britannique, puis, plus largement, anglo-saxonne. Selon
Wickham Stead son secrétaire, il avait en effet exposé son plan à
Lord Rotschild qui lui répondit « C'est très bien si vous pouvez y
joindre l'Amérique, sinon cela se réduit à rien [3]. » Cecil
Rhodes rêva dès lors de réunir en une seule nation les États-Unis
et la Grande-Bretagne – « idéal » qu'il transmit à l'école des
« Rhodes Scholars », d'abord établie à Oxford pour former une «
élite » selon ses vues, et qui essaima outre-Atlantique. Après la
Première Guerre mondiale, la Round Table donna naissance au Council
on Foreign Relations (CFR) américain, toujours très actif, et bête
noire des antimondialistes.
Loin de nous l'idée de réhabiliter
ces institutions toutes dévouées au règne de la Pax Americana.
(L'animosité à son égard des dix « cornes » de la Bête n'en
rend pas la Grande Prostituée moins coupable, et il en va de même
des organisations politico-économiques qui préparent plus ou moins
inconsciemment son avènement.) Il s'agit seulement d'en relativiser
l'importance, ou à tout le moins de la circonscrire à la première
phase du piège. Cette précision s'impose d'autant plus que déjà,
un aspect très particulier du Nouvel Ordre Mondial en gestation —
et qui nous éloigne (en apparence) du « règne de la quantité »
— vise manifestement à accréditer son caractère
« antéchristique ».
Les choses se compliquent en effet pour
les matérialistes... et elles s'éclaircissent d'autant
(croient-ils) aux yeux des traditionalistes et des soucoupistes «
mystiques », lorsque la perversité de la ploutocratie mondialiste
se trouve très obligeamment soulignée par des signes et des
symboles « religieux ». À commencer par le nombre de la Bête
apocalyptique, ce « 666 » géant qui somme, par exemple, le
«Rockefeller Center » de Manhattan, « siège de l'empire colossal
du magnat de la finance à New York », comme l'écrit J. Guieu [4].
Ce dernier commente ainsi le très intrigant témoignage d'un de ses
amis, un certain (ou un incertain ?) Lucien Cometta, sur l'«
innocence » duquel on pourra s'interroger, tant il conforte
opportunément certaines phobies et certains phantasmes propres au
camp antimondialiste. Au prix de bien des approximations (mais quelle
importance ?...) nous entrons là dans le vif du sujet.
« Se pourrait-il, écrit Guieu,
que cet éminent personnage [David Rockefeller] devienne notre
premier président du Gouvernement Mondial ? On sait déjà que David
Rockefeller [ ...] se trouve être président-fondateur du CFR et
président nord-américain de la Commission Trilatérale... qui
pourrait bien avoir (ou avoir eu) des "connexions" avec
l'affaire des EBE [Entités Biologiques Extra-terrestres], plus
exactement les Gris... [...] Il se trouve également que c'est David
Rockefeller qui finança la campagne électorale de Dwight D.
Eisenhower... et qui, avec lui, élabora les structures secrètes du
MJ12 (nom-code de la commission chargée au début des contacts avec
les Extraterrestres) sous le contrôle de ce que les Anglo-Saxons
appellent les "Étrangers" (Aliens), entendant par
là qu'ils sont étrangers à notre Terre et non pas natifs de la
Papouasie ou du Liechtenstein ! »
Bis repetita placent : outre que
les instances mondialistes (du moins celles qui existent réellement)
sont tout aussi ignorantes que le commun des mortels du scénario «
extra-terrestre », il est hélas naïf de croire que le Nouvel Ordre
Mondial qu'elles préparent constituera l'aboutissement du plan
subversif, l'incarnation ultime de la Puissance des Ténèbres. C'est
sous-estimer... diablement l'Adversaire que d'imaginer qu'il puisse
afficher la couleur aussi imprudemment ! Singuliers comploteurs en
effet que ceux qui étalent au grand jour leurs plus « secrets »
desseins, et agitent avec autant d'insistance le chiffon rouge. Nous
voulons dire : ce « 666 », ce nombre de la Bête sur lequel il
nous faut revenir. Il est en effet omniprésent sous la forme de
cartes de crédit et de systèmes de marquage électronique parmi
lesquels bien sûr l'universel « code barres [5] ». Ainsi la
signature par la Grèce, le 11 juin 1997, de la convention de
Schengen sur l'espace de libre circulation en Europe, suscita une
violente opposition de la part de l'Église orthodoxe, dont les
représentants signifièrent au Premier ministre Costas Simitis leur
refus d'un système informatique dont « le code principal est le
nombre 666 [6] ». Le dimanche des Rameaux, l'Église avait mis en
garde les fidèles contre « l'introduction systématique du 666 dans
la vie de la nation grecque », et les moines du mont Athos
demandèrent quant à eux aux 300 députés de ne pas ratifier la
convention, s'élevant contre « la mise en fiches électroniques au
niveau européen, et peut-être ultérieurement au niveau mondial, de
chaque individu libre ». Le gouvernement dut assurer que la
convention ne portait atteinte « ni aux libertés individuelles ni à
la religion ». Enfin, par un rapprochement significatif, certains
des manifestants qui, à Athènes, dénonçaient « le nombre de la
Bête », distribuaient également des tracts visant les « projets
totalitaires et sionistes de Maastricht et de Schengen »,
tandis que d'autres brandissaient des banderoles réclamant « le
départ des espions sionistes de la Grèce de Jésus-Christ [7] ».
Encore étrangers à cet émoi
politico-eschatologique, les « laïques » qui, dans toute l'Europe,
se levèrent contre la menace « maastrichtienne », se contentaient
pour leur part de débattre des inconvénients de la monnaie unique,
et aussi du caractère potentiellement liberticide et « déréalisant
» des nouveaux moyens informatiques, et de la violence sauvage
engendrée par l'ultralibéralisme qu'ils sous-tendent. Ainsi, des «
eurosceptiques » ou des antimondialistes agnostiques qui considèrent
les perspectives eschatologiques comme le domaine réservé des
sectes, peuvent néanmoins trouver à leur détestation «
rationnelle » de la Pax Americana des aliments de choix, en
parfaite adéquation avec leurs schémas mentaux, mais qui n'en
préparent pas moins « la suite » : lorsque le caractère
totalitaire, façon Orwell, du Nouvel Ordre Mondial sera révélé,
même aux yeux d'une (relative) majorité séduite par les
fallacieuses promesses d'une paix universelle s'inscrivant en
apparence dans le trop fameux « sens de l'histoire ». Cela sans
parler encore du plus important : l'irruption au grand jour
d'indicibles horreurs avec lesquelles nous avons familiarisé les
lecteurs peu avertis de ces convulsions souterraines, annonciatrices
d'un inimaginable séisme. (Tout le monde ne s'intéresse pas
forcément aux cauchemars inspirés de l'Amérique profonde
confrontée « aux frontières du réel », même quand ils
investissent nos soirées familiales le samedi soir sur M6...) C'est
d'ailleurs cette irruption des univers parallèles qui confère un
caractère inconsciemment prophétique aux commentaires de certains
intellectuels, comme Paul Virilio. En dénonçant, disions-nous, la
perversité intrinsèque des nouveaux réseaux informatiques, il met
en relation, tout en les opposant, « notre » réalité quotidienne
et cette réalité « virtuelle » dans laquelle les adolescents,
déjà, nous prouvent que l'on peut basculer totalement, jusqu'à y
rencontrer, qui sait, des humanoïdes gris macrocéphales...
Décrivant la « bombe informatique »
dont Einstein avait prévu l'explosion après la bombe atomique et
avant la bombe démographique, Virilio sensibilise dès l'abord le
public « cultivé » à la menace que fait peser l'informatique sur
une dimension essentielle de la conscience humaine : [. ..] à partir
du moment où nous sommes devant un système binaire, statistique
(oui-non, vrai-faux), cela a une influence sur la dimension
subjective, poétique du langage. Le langage a mille issues, mille
interprétations possibles, c'est toute la subjectivité de
l'analogie par rapport à l'objectivité du numérique. Je ne suis
pas poète, mais je crains que le numérique n'ampute l'analogique de
sa richesse et de sa diversité [8]. » Les conséquences de cet
amoindrissement, de cette « robotisation » du langage concomitante
de la dernière étape de la solidification du monde, sont aisément
universalisables :
« Les dangers de l'informatique, c'est
la possibilité d'un conditionnement immédiat des mentalités et des
populations à l'échelle du monde. C'est une menace pour l'individu
et pour la démocratie [9]. » Et Virilio en arrive à redouter —
crainte particulièrement « intéressante » à nos yeux — une
mondialisation accélérée et « uniformisante », provoquant « le
déclin de la réalité au profit d'une réalité virtuelle qui va
nous entraîner dans des délires d'interprétation ». Car les
nouvelles technologies « offrent non seulement la possibilité de
voir ou d'entendre, mais aussi de toucher à distance. On vient
d'inventer les capteurs olfactifs. Tous les sens sont transférables
à distance. Séduction totale : c'est celle d'un fantôme, d'un
spectre, d'une apparition. » Apparition... Le mot est lâché ; et
repris au vol par les évêques français réunis à l'Institut
National de l'Audiovisuel lors d'une journée d'information sur le
thème de l'image virtuelle. Selon Marie-Élisabeth Rouchy [10], «
ils ont reposé le problème de la légitimité de la représentation
humaine obtenue à partir d'équations mathématiques, et souligné
les risques de confusion engendrés par ces images, qui pourraient
passer, aux yeux de certains, pour des apparitions...
Et qui donc est réputé susciter de
fausses apparitions, sinon le diable et l'Antéchrist ? Ne
discerne-t-on pas ici plus qu'une transition entre « notre » vie
ordinaire d'ores et déjà frappée d'obsolescence, et le monde de
demain, le « new age » néo-spiritualiste cher aux Anglo-Saxons,
abhorré par les traditionalistes, et qui, par un instructif
glissement sémantique, désigne également, désormais, l'ère
nouvelle de prospérité matérielle insolente et... « babylonienne
» dont les États-Unis se flattent de montrer le chemin !
Paco Rabanne, le divertissant «
couturier visionnaire », tire — pour un vaste public, inaccessible
à Virilio et aux évêques — la conclusion « logique » de
ces considérations, tout en nous ramenant à l'incontournable
métaphore du « 666 » new-yorkais : « Au coeur de la ville, sur la
façade d'un gratte-ciel, j'ai pu voir trois gigantesques chiffres
lumineux. Trois 6, soit 666 : le nom codé, donné dans l'Apocalypse
à la "Bête" [...].
« [...] On m'apprit alors qu'il
s'agissait de la fréquence hertzienne choisie par la première
émission de radio...
« J'eus aussitôt le sentiment que
tout se mettait en place dans ma vision des choses. Pour moi, il ne
faisait aucun doute que les ondes hertziennes, baptisées au chiffre
de la Bête, figuraient le moyen de propagande de celle-ci. Radio
d'abord, puis télévision : "On lui donna le pouvoir
d'animer l'image de la Bête pour la faire parler", dit
Jean. Cette image qui s'anime, donc bouge, et qui parle, qu'est-ce
d'autre que l'image télévisuelle, sinon - également - celle de
tous les réseaux de communication informatiques et électroniques
dont nous disposons désormais [11] ? »
Tout cela donne évidemment une
résonance particulière aux... démons » (sic) utilisés par
les systèmes d'exploitation informatique, et qui se chargent
automatiquement de certaines tâches [12]. Dans ce même registre des
« imprudences » sémantiques (ou des provocations verbales !), on
retiendra encore cette remarque de Philippe Quéau : « Le contraire
"virtuel" d'une position "réelle", c'est
l'impression de son abolition, c'est le vertige de l'abîme. »
Démons et abîme... Mais au fait, la
machine elle-même, qui a engendré cet inquiétant univers,
n'aurait-elle rien à nous apprendre, par-delà l'apparente banalité
de son fonctionnement quotidien ? Deux auteurs, en particulier,
Michaël Shallis et Jacques Bonvin, nous livrent à cet égard de
très curieuses informations. Le premier [13], physicien et maître
de conférences à Oxford, postule une sorte de lien extra-sensoriel
entre l'ordinateur et son utilisateur, celui-ci pouvant influer «
psychiquement » sur le fonctionnement de celui-là... et
réciproquement. « Beaucoup de gens en intimité avec les
ordinateurs parlent d'entités dans la machine. » Nous avons bien lu
: des entités « hantent » l'ordinateur, et peuvent même
apparaître « quand les conditions sont réunies. J'ai soumis cette
idée à beaucoup d'informaticiens expérimentés, qui au premier
abord s'en moquent. Invariablement, ils reviennent me voir et disent
qu'ils pensent que j'ai raison, qu'à la réflexion ils reconnaissent
l'existence d'entités dans l'ordinateur. Quelques-uns quittent le
métier après s'être rendu compte de cette réalité. D'autres la
prennent avec désinvolture. il leur est égal de travailler avec un
fantôme dans la machine. »
Qu'il nous soit permis d'ajouter cette
anecdote : nous avons personnellement connu un « opérateur » à
qui son ordinateur délivra spontanément un « message », sans
aucune intervention manuelle !
Jacques Bonvin, pour expliquer ces
singuliers phénomènes, émet une hypothèse fort judicieuse, en
rappelant que le monde informatique doit sa puissance à la maîtrise
des cristaux de germanium ou de silicium. Or, les recherches
effectuées sur les cristaux mettraient en lumière une sorte d'«
intelligence », et en tout cas une puissante énergie, utilisée par
certains thérapeutes. Jacques Bonvin envisage donc l'existence d'«
entités cristallines » en quelque sorte prisonnières de la
machine, et coupées de leur « milieu vital » subtil par le champ
électrique dans lequel elles baignent en permanence. D'où leur «
révolte ». De fait, toujours selon Bonvin, il existerait sur le
clavier d'ordinateur, un point « d'une nocivité extrême qui
irradie en permanence sous la main du claviste. Ce point se trouve
situé exactemment à l'aplomb de la table des caractères, là où
sont emprisonnés les cristaux. »
Au-delà de ces considérations, à
mi-chemin de la géobiologie et de la science-fiction, nous
rappellerons quant à nous que le cristal - instrument par excellence
de la clairvoyance — a été considéré par toutes les
civilisations d'Orient et d'Occident, comme un symbole de la
médiation entre le visible et l'invisible, ainsi que l'attestent par
exemple les sandales de cristal portées par les elfes des légendes.
Fragments du trône céleste de la Divinité, ces pierres-lumière
permettent aux chamans de « voir » l'âme des malades qu'ils
soignent, et les Negritos de Malacca, en particulier, discernent
également dans les cristaux, grâce aux esprits qui y résident,
les maladies de leurs patients [14].
Voilà certes un détonateur imprévu
de la « bombe informatique » ; mais il est temps de retrouver une «
imagerie » plus accessible à nos contemporains.
Fallait-il attribuer à la malice des
choses, il y a quelques années, la sortie presque simultanée sur
les écrans, en pleine crise américano-européenne du GATT, de
Germinal de Claude Berri, et de Jurassic Park de Steven
Spielberg, qui passa aux yeux de beaucoup pour une allégorie de la
cynique puissance yankee, face à laquelle se dressait le héros de
Zola, réveillant la nostalgie des colères populaires. Moyennant une
légère mise à jour, Germinal brandissait l'étendard (français)
de la révolte contre la perversité « reptilienne » de la Pax
Americana qui, à l'instar des « nouveaux dinosaures » rapides
et intelligents - tels que les conçoivent désormais les
spécialistes - asservissait la planète par la séduction de ces
images virtuelles qui dissolvent les fondements de notre monde, et
nous mènent à... l'abîme.
Comme pour bien clarifier les choses et
situer les enjeux, la clef de cet antagonisme nous est très
obligeamment (et paradoxalement) fournie par le diptyque dinosaurien
de Michael Crichton : Alan Grant, le héros du Parc jurassique,
déclare qu'il « déteste ces foutus ordinateurs », tandis que Le
Monde perdu [15] nous offre par le truchement du mathématicien Ian
Malcolm, qui apparaît dans les deux livres, un développement
beaucoup plus « doctrinal », et qui devrait pleinement satisfaire
les contempteurs « laïcs » du mondialisme, encore évolutionnistes,
mais déjà moins démocrates au égalitaristes que certains naïfs
pourraient l'espérer (les temps changent) :
« [...] Je pense, à titre
personnel, que le cyberespace marquera la fin de notre espèce.
« - Ah bon ! Pourquoi ça ?
« - Car ce sera la fin de
l'innovation. L'idée d'une interconnexion de la planète entière
est synonyme de destruction globale. Tous les biologistes savent que
l'évolution la plus rapide s'opère dans un petit groupe isolé. Si
on met un millier d'oiseaux sur une île, au milieu de l'océan, ils
évolueront très vite. Si on en met dix mille sur un continent,
l'évolution est plus lente. Pour ce qui est de notre espèce,
l'évolution s'opère en majeure partie par le comportement. Pour
nous adapter, nous innovons dans notre comportement. Tout le monde
sait que l'innovation n'a lieu que dans un groupe restreint. Trois
personnes formant une commission peuvent faire avancer les choses. Si
elles sont dix, cela devient plus difficile. À trente, il ne se
passe plus rien. À trente millions, cela devient absolument
impossible. C'est l'effet des mass media ; ils empêchent quoi que ce
soit de se produire. La diffusion massive de l'information étouffe
la diversité. Elle rend tous les lieux semblables. [...] Dans cet
univers uniformisé ne subsistent que les dix livres, les dix films,
les dix disques, les dix idée dont on parle. » Cette uniformisation
fatale à la diversité intellectuelle , « notre ressource la
plus précieuse », entraînera la sclérose de l'humanité tout
entière. « Tout s'arrêtera net. Tout le monde pensera la même
chose en même temps. L'uniformité sera totale. »
Au risque de lasser notre lecteur, nous
répéterons une fois de plus qu'il n'est nullement question de
disculper ce Nouvel Ordre Mondial à direction yankee, dont les tares
congénitales, telles qu'elles viennent d'être (partiellement)
dénoncées par un auteur de best-sellers, sont intelligibles par
tout le monde. Mais c'est cette évidence même, qui devrait en
rendre la dénonciation plus suspicieuse et circonspecte qu'elle ne
l'est, même chez ceux dont le diagnostic est infiniment plus «
affiné » que celui de Malcolm-Crichton. Nous redoutons en effet que
ces contempteurs n'y voient, in fine, le Mal absolu. Alors
qu'il est d'ores et déjà patent que sa très relative séduction
s'évanouira comme un mauvais rêve. Que l'on nous pardonne ce
raccourci peu charitable, mais si le plus bêlant et le plus
pétitionnaire des « intellectuels de gauche », zélateur exclusif
des libertés individuelles et des droits de l'homme, si le plus
obtus et le plus manichéen des fondamentalistes antignostiques, si
le plus étroit et le plus frileux des nationalistes, replié sur le
pré carré, pouvaient sans autre difficulté démasquer
l'Adversaire, l'Évangile n'évoquerait pas l'éventualité que les
élus eux-mêmes pussent être séduits ! Or la « séduction »
exercée par la Grande Prostituée sera si éphémère que les cinq
mois durant lesquels les sauterelles de l'Apocalypse (IX, 5) auront
le pouvoir de torturer les hommes, doivent s'entendre ad
litteram... L'actualité ne nous offre-t-elle pas chaque jour des
exemples de la rapidité avec laquelle l'opinion peut se retourner
?...
Cela dit, il est certaines critiques
dont l'ambiguïté même semble préparer directement la suite ou
qui, en d'autres termes, ne dénoncent la (future) Grande Prostituée
que pour faciliter - inconsciemment - le véritable règne
antéchristique. Annoncée par la croisade paysanne « anti-McDo »
de l'été 1999, conduite par l'omniprésent José Bové,
l'opposition à la conférence de l'OMC à Seattle, poussait ainsi le
raffinement jusqu'à mettre au premier plan, face au totalitarisme
planétaire du « Marché », l'agriculture française, forte de
sa « dimension humai-ne », et cristallisant implicitement les
aspirations à un « retour à l'ordre naturel », auquel pourraient
se rallier les écologistes lato sensu, mais aussi certains
nostalgiques de la « révolution nationale ». Nouvelle preuve que
les publics les plus opposés se retrouvent parfois autour d'une
idée-force, que l'on imposera à la masse des « Consommateurs » en
brandissant l'épouvantail de périls réels ou supposés (tels,
entre mille autres, les « pics d'ozone » estivaux et les marées
noires hivernales). Quant aux intellectuels, on s'adressera à leur «
sagesse », comme le faisait un de leurs maîtres à penser,
Cornelius Castoriadis, dans un texte posthume publié par Le Monde
diplomatique d'août 1998 et intitulé : « Contre le conformisme
généralisé. Stopper la montée de l'insignifiance ». Il y
appelait ultimement à l'autolimitation de nos désirs, pour éviter
la destruction de la planète :« Je pense que nous devrions
être les jardiniers de cette planète. Il faudrait la cultiver. La
cultiver comme elle est et pour elle-même. Et trouver notre vie,
notre place relativement à cela. Voilà une énorme tâche. [...] Or
cela est très loin non seulement du système actuel mais de
l'imagination dominante actuelle. L'imaginaire de notre époque,
c'est celui de l'expansion illimitée, c'est l'accumulation de la
camelote - une télé dans chaque chambre, un micro-ordinateur dans
chaque chambre -, c'est cela qu'il faut détruire. Le système
s'appuie sur cet imaginaire-là. »
Dans ce même registre des prises de
position aussi prémonitoires qu'équivoques, nous mentionnerons un
autre acteur, aujourd'hui disparu, de la scène
économico-politico-médiatique : Jimmy Goldsmith, le financier
franco-britannique colistier de Philippe de Villiers lors des
élections au Parlement européen de juin 1994, et qui, apparemment
«touché par la grâce » (les guillemets sont de rigueur) partait
en guerre contre le GATT et le traité de Maastricht, dans un livre
d'entretiens très médiatisé intitulé ironiquement Le Piège
[16]. I1 y professait des
idées que nous qualifierions presque de « guénoniennes »,
dénonçant en des termes qui ne sont pas sans rappeler en effet La
Crise du Monde moderne ou Le Règne de la Quantité et les
Signes des Temps, l'illusion funeste sur laquelle sont édifiées
les sociétés occidentales :
« Le succès d'une nation ne se mesure
pas exclusivement en termes économiques. Le relèvement national
n'est pas seulement le résultat de la croissance économique.
« Un des défauts de la culture
moderne est qu'elle fait croire que tout problème, quel qu'il soit,
est réductible à l'analyse chiffrée et par conséquent peut être
mesuré. Lorsque la mesure, plutôt que la sagesse, devient l'outil
privilégié, cela peut conduire à de graves erreurs. »
De même J. Goldsmith ne se prive pas
de stigmatiser les décisions ubuesques de la bureaucratie
européenne, légiférant sur la forme des concombres ou
l'empaquetage du lait et, a contrario, il appelle à respecter « les
forces, les cultures et les traditions de chaque nation [...] »
De tout cela se dégage l'idée, ou
l'espoir, d'un monde nouveau répudiant la bureaucratie
centralisatrice, les grandes entreprises monopolistiques, et qui nous
épargnerait en outre les terribles dangers du nucléaire : « Nous
avons besoin d'une société riche d'une multitude d'artisanats et de
petites ou moyennes entreprises couvrant un large spectre d'activité.
» La terre, cette « terre qui ne ment pas », délivrée des
funestes illusions et des monstruosités de l'agriculture et de
l'élevage intensifs engendrant des troupeaux de vaches folles,
apporterait l'équilibre à cette société rédimée, en
réinstaurant le primat de la qualité des produits, également
garante de la préservation de l'environnement et de la stabilité
sociale, face à l'actuelle prolifération cancéreuse des mégapoles
et à leurs métastases subversives.
Malheureusement, cette esquisse d'un
nouvel Âge d'Or pourrait fort bien convenir au véritable avènement
antéchristique, dont il ne faut jamais oublier qu'il sera accueilli
comme une libération par la grande majorité de nos contemporains,
et qu'il usera des formes de séduction les plus subtiles. Le règne
de la « grande parodie », répétons-1e après Guénon [17], « ne
sera certes plus le "règne de la quantité" ; ce sera au
contraire, sous le prétexte d'une fausse "restauration
spirituelle", une sorte de réintroduction de la qualité en
toutes choses, mais d'une qualité prise au rebours de sa valeur
légitime et normale [...]. »
Si l'on nous trouvait par trop injuste
à l'égard de « Sir Jimmy » - qui se découvrit pour la
circonstance, dans des milieux très « droitistes », d'inattendus
zélateurs — nous nous attarderions un peu sur ses conclusions, que
les traditionalistes qui l'encensaient n'ont pas plus remarquées que
Philippe de Villiers, grand restaurateur de « valeurs » devant
l'Éternel, et dont le catholicisme affiché ne s'est pas offusqué
des énormités échappées à la plume de son bâilleur de fonds.
Pour comble de disgrâce, cette troublante ambiguïté de la
péroraison goldsmithienne concerne précisément le domaine
spirituel, et mêle comme à l'accoutumée le vrai... et le très
contestable : certains aperçus sur la nécessité de préserver
les traditions de chaque peuple, la condamnation de l '«
impérialisme » occidental (incarné par les États-Unis)
rendent la encore un son très guénonien. Il est très vrai que : «
Les nations modernes doivent cesser de croire qu'elles sont
moralement supérieures parce que leur technologie est plus
"avancée". » Il est encore exact que les maux de
l'Occident sont dus à la séparation entre la science (censée
pouvoir résoudre tous les problèmes) et la religion — séparation
dont Descartes et Francis Bacon, en particulier, furent des artisans
majeurs. Mais pourquoi donc associer à ces « penseurs » subversifs
la tradition platonicienne qui se situe à l'antipode d'une telle
philosophie ?
Il est enfin dangereusement ambigu
d'affirmer sans autre précision que l'homme ne jouit pas dans
l'univers d'un statut privilégié (idée chère à tous les
ufologues !). C'est tout à fait exact si l'on se réfère à la
Manifestation universelle et à la multiplicité indéfinie des états
de l'Être, mais c'est faux si l'on pense à notre univers où
l'anthropocentrisme, même s'il ne coïncide pas avec un géocentrisme
symboliquement, n'en est pas moins parfaitement fondé. L'humanité
terrestre occupe une « position » centrale par rapport aux
humanités extra-terrestres – ce qui se traduit l'impossibilité,
pour ces dernières, de nous rendre visite, par quelque moyen que ce
soit... Si ce statut ontologique privilégié a été fort mal
interprété, induisant une domination matérielle particulièrement
brutale sur la nature - victime du péché de l'homme comme nous le
rappelle saint Paul (Romains, VIII, 18-23) - il ne faut pas en
conclure pour autant que le judéo-christianisme est d'essence
totalitaire ! A contrario, sous prétexte que les «
peuples dits primitifs » et aussi les « bouddhistes et
hindouistes traditionnels » entretiennent une « relation d'harmonie
» avec la nature, il ne faudrait pas verser dans une sorte de
panthéisme ou d'immanentisme implicites. Doctrines qui sont bien sûr
aussi radicalement étrangères aux traditions orientales qu'au
judéo-christianisme, mais dont la contre-initiation, fermée à
toute conception métaphysique, et dont le domaine est en somme celui
de l'« Esprit de la Terre », ne peut que tirer un notable avantage
dans l'instauration « en douceur » de son règne.
Jimmy Goldsmith était
vraisemblablement inconscient des implications pratiques et
doctrinales de son livre, mais le succès de ce dernier témoigne
trop bien de l'air du temps. Il faut hélas s'accoutumer à cette
idée : une légitime (mais incomplète) dénonciation du Nouvel
Ordre Mondial peut fort bien préparer l'avènement du... désordre
hiérarchisé et sacralisé qui lui succédera. Ne nous y trompons
pas, en effet : les formules incantatoires exaltant les « valeur
démocratiques » n'appartiennent pas à la liturgie antéchristique !
Dans un registre purement romanesque,
l'inépuisable Guerre des Mondes, de Wells, nous fournit une
description prophétique de l'opposition entre l'« esprit » du
Nouvel Ordre Mondial, et celui de la « résistance ». Description
d'autant plus intéressante qu'elle intègre ici, avec les
envahisseurs martiens, l'indispensable composante extra-terrestre.
Après le temporaire anéantissement
des Terriens, un survivant irréductible, militaire de profession, «
l'homme de Putney Hill », anticipe la suite des événements.
Stigmatisant d'abord avec une verve dévastatrice la « misérable
petite existence » des employés londoniens assimilés à des lapins
craintifs — image de la masse des séduits, hypnotisés par les
prestiges de la Grande Prostituée — il se met ensuite à vaticiner
: « Pour ces gens-là, les Martiens seront une bénédiction :
de jolies cages spacieuses, de la nourriture à discrétion ; un
élevage soigné et pas de soucis. Après une semaine ou deux de
vagabondage à travers champ, le ventre vide, ils reviendront et se
laisseront prendre volontiers. Au bout de peu de temps, ils seront
entièrement satisfaits. Ils se demanderont ce que les gens pouvaient
bien faire avant qu'il n'y ait eu des Martiens pour prendre soin
d'eux. […]
« - Très probablement, les Martiens
auront des favoris parmi tous ces gens, ils leur enseigneront à
faire des tours et, qui sait ? feront du sentiment sur le sort d'un
pauvre enfant gâté qu'il faudra tuer. Ils en dresseront, peut-être
aussi, à nous chasser. »
Si nous remplaçons les Martiens par
les Short Grays, l'ambiance psychologique est parfaitement
d'actualité. Prêtons donc une oreille attentive à la suite de la
prophétie de l'homme de Putney Hill. Face au totalitarisme insidieux
aggravé par la lâcheté et la démission collectives, une seule
réponse : la survie d'un noyau conscient et décidé, d'une nouvelle
« élite ». « Et nous formerons une troupe d'hommes vigoureux et
intelligents, sans nous embarrasser de tous les incapables qui nous
viendront. Au large, les faibles ! » Voilà comment, par la... force
des choses, tout naturellement, on pourrait en venir à répudier
cette idole aux pieds d'argile qu'est devenue la Démocratie.
Impuissante à satisfaire les aspirations les plus légitimes de
l'humanité, serait-elle un mot vide de sens, seulement propre à
assurer l'hypocrite domination de fausses élites corrompues et
corruptrices ? La devise gravée au fronton des temples républicains
aurait-elle servi de prétexte à l'avènement de cette « Démocratie
du Marché » exaltée impudemment par Bill Clinton, comme
l'insurpassable idéal du nouveau millénaire ?...
Avant même le « couronnement » de la
Femme vêtue de pourpre et d'écarlate, dont la bourgeoisie
mercantile partagera, dans une ignoble ivresse, la très fugitive
assomption, certains commencent déjà à se poser ces redoutables
questions.
Ils ignorent encore qu'une « société
secrète » à laquelle l'homme de Putney Hill lui-même n'aurait pas
osé rêver, s'apprête à leur apporter une réponse inouïe. C'est
avec elle que les choses sérieuses commencent véritablement,
puisque les « libérateurs » qui la composent ne sont autres que
les soldats de l'Antéchrist...
[1] Cf. National Hebdo, n° 745,
29 octobre-4 novembre 1998.
[2] Un Mythe moderne, op. Cit.
[3] Cf. Pierre Virion, Le Nouvel
Ordre du Monde, op. Cit.
[4] Nos « Maîtres » les
Extraterrestres, op. Cit.
[5] Voir son... décodage par Louis de
Boanergès dans Actualité de la fin des temps, (Publications
L. de Boanergès, 1992, t.1).
[6] Il en va de même des
traditionalistes français, si l'on en croit Louis Long (« Le
polygone inviolable. Maastricht-Schengen-L'immigration. L'Europe et
son carcan », Sous la Bannière, n° 74, novembre-décembre
1997) : « Le dispositif Schengen est fondé sur un système
informatique baptisé Système d'Information Schengen [5.1.5.]. Ce
S.I.S. se divise en deux composants internes qui sont d'une part, une
architecture centrale et d'autre part des structures nationales.
« Il n'est pas impossible que le
S.I.S. soit un préliminaire à cette marque de la bête dont
l'Apôtre saint Jean fait mention dans son Apocalypse. En effet
l'architecture informatique de l'espace Schengen repose en réalité
sur trois éléments qui sont le S.I.S. universel, composé du S.I.S.
central (ou C.-S.I.S.) et des S.I.S. nationaux (ou N.-S.I.S.), soit
S.I.S.-N-S.I.S.-C.- S.I.S., communément désignés par l'appellation
6.6.6. »
[7] Cf. Didier Kunz, « "666",
le code-barres qui mènerait les Grecs en enfer... » Le Monde
13 juin 1997.
[8] Le Figaro Magazine, 31
octobre 1998.
[9] Cf. Télérama, n° 2282,
945 octobre 1993.
[10] Cf. Télérama, n° 2284,
23-29 octobre 1993.
[11] La Fin des Temps. D'une ère à
l'autre, Michel Lafon, 1993.
[12] Cf. Philippe Quéau, Le
Virtuel. Vertus et Vertiges, Champ Vallon, 1993.
[13] Le Péril Électronique,
L'Âge du Verseau, 1989. Cité par Jacques Bonvin, Triskel, pierre
de vie, Éditions Mosaïque, 1997.
[14] Cf. Dictionnaire des Symboles,
op. cit. 15. Robert Laffont, 1996.
[16] Fixot, 1993.
[17] Le Règne de la Quantité et
les Signes des Temps, op. cit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.